Pourquoi consulter ?

Quelques idées reçues qui font que nous hésitons à consulter :

 

– Souvent, lorsque nous souffrons, nous pensons que parler de nos difficultés risquerait de les faire resurgir et que la meilleure solution pour aller mieux serait de s’occuper ou de penser à autre chose ; dans des situations difficiles, nous avons tous entendu des conseils tels que « change-toi les idées » et avons souvent constaté qu’il était bien difficile de penser à autre chose qu’à nos difficultés et que ces conseils n’étaient pas d’un grand secours.

– Nous avons aussi tendance à nous dire que nous allons nous en sortir par nous-mêmes ou encore à minimiser nos problèmes et à penser qu’ils ne sont pas assez « graves » pour chercher de l’aide et du soutien.

– Enfin, nous pensons que nous ne devrions pas nous plaindre parce que, excepté notre symptôme, nous avons « tout pour être heureux ».

L’expérience montre que ce sont là des idées fausses car elles ne servent aucunement à résoudre nos difficultés et elles contribuent même parfois à les aggraver.

Difficultés et situations qui peuvent amener à consulter :


– troubles anxieux (stress, épuisement professionnel, attaques de panique, phobies) ;

– troubles dépressifs et deuils ;

– traumatismes psychiques (agressions, violence physique, verbale, psychologique, harcèlement, accidents de la vie, états de stress post-traumatique) ;

– troubles du comportement et des conduites (addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil) ;

– difficultés liées à l’image de soi, à la confiance et à l’estime de soi ;

– difficultés conjugales et relationnelles (difficultés de communication, dépendance affective, crise conjugale, accompagnement au cours d’une séparation) ;

– situations périnatales (grossesse, avortement, dépression du post-partum, fausse-couche, IVG, IMG, deuil d’un enfant) ;

– difficultés liées à la parentalité (difficultés rencontrées avec un enfant ou un adolescent );

– difficultés de l’enfant et de l’adolescent (phobie scolaire, harcèlement, anxiété de séparation, troubles de l’attention et de la concentration, décrochage scolaire, agressivité) ;

– difficultés liées à la vie professionnelle (épuisement professionnel, surmenage, pression et harcèlement au travail) ;

– difficultés psychologiques liées à la maladie (cancer, maladie chronique, syndrome douloureux).

Voici quelques exemples des manières dont ces difficultés peuvent se manifester et des situations qui peuvent amener à consulter :

 

– « vague à l’âme », anxiété chronique, « crise d’angoisse », « mal-être » diffus,  sensation de « tourner en rond » ou manque d’énergie, fatigue chronique ou perte du plaisir à pratiquer des activités auparavant appréciées, crises de larmes fréquentes ;

– perte d’appétit, sommeil perturbé par des ruminations ou de l’inquiétude ;

– sensations ou douleurs somatiques pour lesquelles un examen médical a exclu une pathologie ;

– ressentiment, colère, honte affectant nos relations avec les autres et notre joie de vivre ;

– envahissement par des souvenirs d’évènements douloureux, traumatiques ou impossibles à partager et à oublier.

 

 

Enfin, d’une manière générale, toute difficulté qui se rappelle trop souvent à notre esprit, qui affecte nos relations interpersonnelles, familiales, amicales ou professionnelles, qui nous limite dans la réalisation de nos projets est un point d’appel pour consulter un thérapeute.